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en afrique
En Afrique, la solidarité est un fait évident, historique, voire légendaire. En effet, diverses organisations de solidarité ont toujours fonctionné ici et là en Afrique comme institution visant au moins le maintien des conditions de vie des gens et l’assistance sociale, particulièrement au milieu rural ou dans les sociétés coutumières. L’Afrique connaît donc, depuis ses origines, l’importance et la pratique des actions de coopération qualifiée le plus souvent de « solidarité traditionnelle ». Qu’il s’agisse de produire, de consommer ou de tout autre activité.
ccfd-terre solidaire
Association NIO FAR
L’association NIO FAR (loi 1901), qui signifie « on est ensemble » en wolof, a pour ambition et philosophie de s’engager autour des valeurs et objectifs du développement durable adoptés par l’ONU. C’est au travers de son éco-lieu situé à Boucotte-Diembéring en Casamance au Sénégal, que l’association franco-sénégalaise œuvre autour de deux axes prioritaires : l’un social et l’autre environnemental.
Son objectif principal : l’insertion sociale, professionnelle et citoyenne de la jeunesse par le biais de la formation.
Nio Far, avec ses partenaires institutionnels locaux, souhaite apporter une réponse aux enjeux majeurs d’insertion de la jeunesse dans cette région du Sénégal, en formant gratuitement, décrocheurs scolaires et jeunes en rupture sociale, au sein de son éco-lieu.
L’international sénégalais a en effet rendu un énorme service à la communauté de son village natal, Bambali, dans la région de Sédhiou (Sud du Sénégal) en construisant un lycée ultra moderne qui ouvrira ses portes en octobre 2019.
Le coût de l’ouvrage est estimé à 152 892 100 francs CFA. Une fierté pour beaucoup de Sénégalais qui voient Sadio Mané comme un capitaine modèle, discret et très sensible aux besoins de sa communauté.
Mais un an avant la construction du lycée, Sadio Mané avait entrepris toujours dans son village, la restauration d’une mosquée estimée à 50 millions de francs CFA.
Aliko Dangote
Le président du groupe Dangote vient de faire ses premiers pas dans le monde de la philanthropie et a déjà apporté des contributions importantes d’un montant total de 35 millions de dollars.
Il a soutenu les efforts de secours aux personnes sinistrées par les inondations, financé une ONG locale qui développe des logements à bas coût et des universités au Nigeria, et donné 500 000 dollars aux victimes des explosions de munitions à Brazzaville, au Congo, en 2012.
milliardaire anglo-soudanais et entrepreneur dans le domaine des télécommunications, a été qualifié de Britannique noir le plus influent et surnommé le « Bill Gates africain » en récompense de ses efforts philanthropiques sur le continent. Il a signé le ‘Giving Pledge’ et s’est engagé à faire don de plus de la moitié de sa fortune ; il a créé un prix récompensant chaque année un dirigeant africain reconnu pour son excellence, le gagnant recevant 500 000 dollars par an pendant 10 ans et 200 000 dollars par an jusqu’à la fin de sa vie. M. Motsepe est le premier entrepreneur africain à avoir signé le ‘Giving Pledge’.