A la découverte du WATA : une technologie simple et autonome d’assainissement des AEP implémentée au Burkina Faso

L’eau potable est une denrée rare dans nombre de pays africains et ce, malgré moult efforts fournis à cette fin. Le WATA, une technologie simple et facile d’usage vient s’ajouter à une panoplie d’initiatives existant sur le terrain ; parlons-en.

Construction de points d’adduction en eau potable, amélioration des réseaux d’adduction en eau potable (AEP), meilleure exploitation de la nappe phréatique, potabilisation des eaux pluviales …, voilà autant d’actions et programmes entrepris par les gouvernements et/ou les Organisations de la Société Civile (OSC) pour améliorer les conditions de vie des populations les plus démunies et créer un rempart contre les épidémies liées à une eau malsaine. Et désormais, il existe cette autre technique qui pourrait pallier aux besoins en eau saine où celles citées plus haut ne sont pas toujours accessibles.

Le concept est simple et consiste en la chloration des réseaux des AEP déjà présents sur le terrain ; c’est un dispositif qui facilite ainsi la potabilisation de l’eau dans les zones rurales. Ces outils ont été mis à la disposition des gouvernements, ONG et secteur privé afin d’être vulgarisés dans des communes où le besoin est évident.

Comment ça marche ? La technologie WATA permet de produire sur place une solution de chlore qui sera ensuite injectée au travers d’une pompe doseuse dans les canalisations afin d’obtenir de l’eau potable. C’est un procédé assez simple dont le responsable d’une fontaine peut s’occuper tout seul.

Cette technologie a l’avantage de respecter les normes en cette matière et de convenir aux aspirations locales sans créer de nouveaux besoins.

Il est possible d’avoir plus d’informations à ce sujet sur le site d’Antenna.